spécial les nouvel article

merci bezaf a khouya sahite

adel-tanger a écrit:http://www.ennaharonline.com/cinema/11408.html

khouya adel - tanger allah yosotrok rak nachat ha khouya aya wasilllllll merciiiiiii

waaaaaah ha adel khouya rak nachat nachat aya merciiiiiiiii

tanks khoya rak jayebha merci boucoup

désolé j aimerais bien
savoir ce qu il y a ecris dans cet article
d aprés vos comentaire ca a l aire interessant
merci

monia a écrit:désolé j aimerais bien
savoir ce qu il y a ecris dans cet article
d aprés vos comentaire ca a l aire interessant
merci

bien sur Khti Mounia, je vais te chercher l'article en français et pour ceux qui veulent lire l'article en français

Le chanteur algérien Cheb Bilal parle de l'universalité de la musique raï



2008-06-03

Les fans de raï qui ont eu la chance de pouvoir se rendre au festival Mawazine de cette année au Maroc ont pu assister à un concert du chanteur algérien Cheb Bilal. Dans un entretien qu'il a accordé récemment à Magharebia, le chanteur a parlé de son expérience de ce festival et de sa conception de la musique comme un vecteur de changement social.

Par Imane Belhaj pour Magharebia à Casablanca – 03/06/08

[Imane Belhaj] Magharebia s'est entretenu avec le chanteur de raï Cheb Bilal du festival Mawazine de cette année et de sa conception selon laquelle la musique peut être un vecteur de changement social.

Après le succès de l'édition de cette année du festival Mawazine au Maroc, le chanteur de raï algérien Cheb Bilal a parlé à Magharebia de sa participation à ce festival et de l'importance de celui-ci pour rassembler les artistes et leurs fans. Le concert de Cheb Bilal a attiré un large public de jeunes fans marocains du raï.
Magharebia: Comment qualifieriez-vous votre participation au festival Mawazine ?
Cheb Bilal: Elle a vraiment été positive, en plus d'être très importante pour moi, car j'ai pu y rencontrer mon public marocain. Ce festival a également été l'occasion pour les artistes arabes et étrangers de mieux se connaître. De plus, il a permis de connaître des cultures et des arts du monde entier, comme cela a été le cas grâce à de grands talents tels que l'Américaine Whitney Huston, le Jamaïcain Ziggy Marley, la Libanaise Nancy Ajram et la Syrienne Asala Nasri, ainsi que d'autres grands noms qui ont participé à ce festival.
Magharebia: Pensez-vous que de telles rencontres puissent déboucher sur des projets en commun ?
Cheb Bilal: Absolument, parce que la seule langue qui prévaut est celle de l'art, loin de toute contingence géographique ou ethnique. Cette pollinisation artistique est vraiment exceptionnelle. J'estime que le festival Mawazine réalise cet objectif, dans la mesure où il attire des stars de différents pays, tous motivés par le désir de connaître l'art de "l'autre", de communiquer au travers de projets conjoints. Je suis prêt à participer à n'importe quel projet en commun avec des artistes marocains.
Magharebia: Vous pensez donc que l'art est un moyen d'impliquer les autres ?
Cheb Bilal: Oui, les artistes ont réussi là où les responsables politiques ont échoué. Preuve en est que Mawazine a uni les drapeaux de différents pays, et rassemblé des artistes de différentes religions, pour un événement dont le seul objectif est la coexistence et le renoncement à la haine et à la malveillance.
Magharebia: Bilal chante-t-il contre la haine et la malveillance ?
Cheb Bilal: Je chante pour l'amour et contre la trahison. La plupart de mes chansons sont inspirées par la réalité des jeunes et leurs souffrances loin de leur patrie. Je suis l'un d'entre eux, j'ai connu les mêmes choses ; j'ai émigré d'Algérie en France lorsque j'avais à peine 21 ans.
Magharebia: Que pensez-vous de la musique des jeunes d'aujourd'hui ?
Cheb Bilal: Elle exprime une certaine réalité et certaines émotions. Je crois que chaque génération cherche ses propres moyens d'expression. Les jeunes trouvent aujourd'hui dans le rap, le hip-hop et le raï les moyens d'exprimer leur réalité tout autant que leurs besoins.
Magharebia: Comment se fait-il que le raï ait réussi à se répandre et à devenir un tel phénomène dans le monde entier ?
Cheb Bilal: Je crois que l'audace et le fait de ne pas hésiter à franchir la ligne rouge sont les secrets qui expliquent le succès de ce genre de musique au plan mondial. Les artistes de raï traitent de sujets sans retenue dans leurs chansons, tout comme ils ont abordé les tabous sociaux, en particulier lorsque le raï a franchi les frontières algériennes et s'est dirigé vers les pays de l'immigration au début des années 1990. Il est ainsi devenu global par nature.
Magharebia: Existe-t-il des différences entre le raï algérien et le raï marocain ?
Cheb Bilal: Je ne reconnais pas cette distinction. Le raï est un en termes de sujets et de musique, qu'il soit marocain ou algérien. Nous vivons tous dans le même Maghreb.
Magharebia: Il apparaît clairement que votre manière de chanter n'a pas changé ; quelle en est la raison ?
Cheb Bilal: Je choisis de m'appuyer sur des paroles qui sont proches des gens et sur des rythmes populaires simples. J'envisage de poursuivre ma carrière dans la même voie parce que, pour dire les choses simplement, je suis "un fils de cette patrie" qui honorera toujours ses racines maghrébines.
Magharebia: Quels sont vos projets pour l'avenir ?
Cheb Bilal: Je préfère ne pas parler de nouveaux projets avant qu'ils ne soient réalisés. Ce qui importe, c'est que je m'efforce en permanence de rester fidèle à mon style de chanson et aux attentes de mon public, en particulier des jeunes qui se retrouvent dans ma musique, tout comme je me retrouve dans leurs problèmes, qui constituent un matériau réaliste de mes compositions.

merci beaucoup bilalos on dirais le meme article
sauf l autre etais en espagnol!!
c tres gentil a toi de l avoir traduit

desolé pour l erreur je viens de relire l autre article
c pas du tout le meme desolé

merci