Cheb Bilal, la voix des cabarets d'Oran

Cheb Bilal, la voix des cabarets d'Oran


Libération, 26.4.2002



Premier album et tournée française pour l'Algérien

Cheb Bilal
CD : «Sidi sidi» (Polydor/Universal),
Tournée : demain à Montpellier,
le 30 à Toulon, le 10 mai à Lille,
le 11 à Strasbourg, le 18 à Marseille, le 19 à Nantes, le 8 juin à Grenoble,
le 15 à Voujeaucourt, le 19 à l'Elysée Montmartre (Paris).





«Je n'aimais pas le raï», lâche Cheb Bilal, un demi-sourire surmontant la touffe rousse au menton, le crâne poli. Il est devenu en trois ans l'un des deux plus grands vendeurs de raï au Maghreb. L'autre reste Cheb Hasni, révolvérisé en Algérie en pleine fièvre islamiste, en 1994, entré dans la mythologie d'un James Dean d'Afrique du Nord. Né Bilal Mouffok, le 23 juillet 1966 à Cherchell, le chanteur arrive deux mois après sa naissance à Oran où, dès l'enfance, il aime la chanson marocaine et les comédies musicales indiennes de Bombay et Madras. Bilal écoute les groupes de Casablanca ou Marrakech, Nass El Ghiwane, Jil Jilala, Lemchaheb, des formations populaires aux textes concernés, déplorant la déliquescence des temps modernes, sur un tempo réhabilitant les vieux rythmes du Maghreb. Il ira même jusqu'à constituer un premier groupe à 12 ans, El Aouhar, animant réunions familiales et fêtes de quartier, avant de se faire remarquer lors d'un concours de chansons maghrébines. La bande se disperse, Bilal accompagne à la guitare quelques troisièmes couteaux du raï, Cheb Sid Ali, Cheb El Hebri. C'est la rude école des cabarets de la corniche oranaise où l'orchestre donne de l'entrain à une clientèle de demi-mondains, de couples qui trompent l'ennui à coup de verres de bière tiède, de whisky de contrebande, et de bavardages sans fin. Faute de visa, la jeunesse algérienne s'enlise dans le huis clos national.



Cabaret. Cheb Bilal obtient sa fenêtre de sortie en 1989. Il arrive à Marseille, jouant du banjo auprès de Houari Aouinet. «C'était l'occasion ou jamais. Je voulais rester ici. Je jouais dans les cabarets, les bars. Mais les patrons ne voulaient pas de sans-papiers. Sept années très dures.» Il se réfugie dans un cabaret nîmois, seul au clavier jusqu'aux lueurs de l'aube : «Le raï, ça marchait, avec des paroles faciles.» Il s'y met, fait enregistrer une des soirées au Jour et Nuit, le night-club arabe de Nîmes. La cassette, El Ghorba wa el hem (l'Exil et le malheur), fait le tour de l'Algérie, en 1997. Les boutiques et les petits revendeurs affichent cette tête étonnante dans l'iconographie raï, avec ses lunettes colorées. En 1999, Cheb Bilal assoit sa notoriété avec Ouled el horma (les Gens de respect). L'année suivante, il donne son premier concert en Algérie, submergée par la soixantaine de cassettes enregistrées en un temps record.

Nuances. Aujourd'hui, Bilal publie son premier CD chez une major, produit par Paul Borg (Urban Spices). Une quinzaine de morceaux faits de nuances, de cadences électro-bédouines. La couleur latino domine cet album ­ le raï moderne ne dira jamais assez ce qu'il doit à l'Andalousie ­, quand les cordes, violons et guitares adoucissent les rythmes mats qui disent l'Afrique battant sous les épanchements éperdus. Porté par sa solitude, blessé par l'amitié trahie, ulcéré par les parvenus, dégoûté par la calomnie, Bilal chante : «Ce sont toujours eux/ Les racontars et les rumeurs/ Avec eux qu'est-ce qu'on prend (sur la gueule)».

alah ya3tik saha khoyasofian rak tééééééééééér

merci khouya soufiane 3la lmajhoud

marikan a écrit:alah ya3tik saha khoyasofian rak tééééééééééér

merci beaucoup khouya Marikan, ya3tik sa77a nta tani, rak toujours f l'entourage, merci beaucoup, j'espere insha allah rak ghaya, aya merci bien

skania a écrit:merci khouya soufiane 3la lmajhoud

De rien khti Soukaina, et merci beaucoup pour tes mots, ca fait plaisir wellah, rana hamdoallah ndirou ghi li 3lina, o sujet ta3na ghi bah les fans taw3na izidou i3arfou Bilal plus; aya merci bien encore une fois

Bilalos a écrit:

marikan a écrit:alah ya3tik saha khoyasofian rak tééééééééééér

merci beaucoup khouya Marikan, ya3tik sa77a nta tani, rak toujours f l'entourage, merci beaucoup, j'espere insha allah rak ghaya, aya merci bien

merci sofian walah rani tré bien hamdolah

Hamrawia a écrit:bilalooooooo notre exemple ta3 nachat ta3 bessa7 ha baaaa ha khouya allah y'nawrak merciiiiiiiiiiiii

merci beaucoup khti Hamrawia, rebi insha allah i7afdek, barak allah ofik, nti tani obchahadat ljami3 raki l'example feminine ta3 le forum ta3na, et voilà donc rahoum igoulou lik la FLEUR DU FORUM orana tous ntalbo rebi ta3ala ikhalik dima, aya merci 1 milliard

marikan a écrit:

Bilalos a écrit:

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merci sofian walah rani tré bien hamdolah

barak allah ofik khouya Marikan, rebi insha allah ikhalik dima très bien o tkoun dima ghaya, amine ya rebi amine

Bilalos a écrit:

marikan a écrit:

Bilalos a écrit:

marikan a écrit:alah ya3tik saha khoyasofian rak tééééééééééér

merci beaucoup khouya Marikan, ya3tik sa77a nta tani, rak toujours f l'entourage, merci beaucoup, j'espere insha allah rak ghaya, aya merci bien

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amine ya rabi amin thafedlna sofian khona amine